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GAG38 : Le blog de l'asso des animateurs géronto de l'Isère
17 novembre 2014

7ème colloque sur les approches non médicamenteuses de la maladie d'Alzheimer

Compte rendu n° 1

Première journée : Jeudi 13 novembre 2014 - 11h

Fin de vie : comment lever les peurs quant à la fin de l'alimentation et de l'hydratation ?

noble

Dr Laure Cloarec-Blanchard, médecin gériatre nutritionniste, Groupe Noble Age. Elle est à la fois impliquée en tant que médecin coordonnateur dans un EHPAD et en tant que médecin référent en nutrition pour le Groupe Noble Age. Elle collabore avec des services de gériatrie de l'Assistance publique à des projets de recherche sur la dénutrition et l'obésité en EHPAD.

"Les soignants ou les aidants sont souvent confrontés à l'impossibilité complète ou partielle d'alimenter ou d'hydrater en quantité normale les personnes âgées arrivant à la phase terminale de leurs maladies. Cette situation difficile à interpréter et à accepter, éveille dans chaque cas des conflits de valeurs et des angoisses. Le projet nutritionnel doit avoir des objectifs adaptés à la phase de la maladie, être réévalué régulièrement et s'intégrer dans une démarche globale comprenant une réflexion pluridisciplinaire et éthique autour de la justification ou non d'une alimentation ou d'une hydratation dans ce contexte. En effet, en toute fin de vie, l'alimentation et l'hydratation ne sont pas toujours bénéfiques pour la personne. Un objectif doit toujours faire l'unanimité : que le patient soit confortable et traité avec dignité et respect.

(...) L'alimentation est un soin de base, un devoir pour les soignants.

La sensation de soif est directement liée à la bouche sèche et les soins de bouche réguliers sont de loin les soins les plus utiles à cette phase terminale pour apporter un confort au patient. 

Parmi les effets bénéfiques de la déshydratation, on peut citer la sécrétion d'opioïdes cérébraux ayant une action antalgique.

Diminution du volume urinaire : changes moins fréquents, moins d'encombrements bronchiques, confort augmenté.

Perfusion sous  cutanée : plus facile de ne pas la mettre que de l'enlever. Aucune étude randomisée n'a prouvé l'intérêt d'une alimentation parentérale chez une personne démente."

(Extrait du document pédagogique remis au début de ce Congrès).

 

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